Les méthodes de substitution dans ce domaine, et dans bien d’autres, sont nombreuses et scientifiquement reconnues, mais le manque total de coordination au sein des laboratoires de recherche empêche la validation scientifique et légale de ces méthodes, entraînant une utilisation massive, absurde et cruelle d’animaux.
Situation incompréhensible en cosmétologie, car le Parlement européen avait voté dès le 21 avril 1993, l’abolition des tests sur animaux. Depuis, l’interdiction sera efficiente pour les produits finis fin 2004 – et pour les ingrédients, malheureusement et seulement qu’en 2009 ! Pourquoi ?
Les tests scientifiques de substitution sont en réalité des méthodes rigoureuses issues des biotechnologies. 5Biochimie moléculaire, biologie cellulaire et moléculaire, et des Méthodes instrumentales de pointe). Cependant, des laboratoires pratiquent encore l’expérimentation animale, parce que les chercheurs ne sont pas formés à ces méthodes de biologie moderne, et surtout parce que les tests animaux permettent de fournir aux fabricants n’importe quel résultat pseudo scientifique, pour « blanchir » officiellement les substances et légaliser leur vente. 50% d’entre elles étant probablement très toxiques par micro accumulation sur le long terme.
Ce qui a amené l’Union Européenne à envisager de retester les 60 à 100 000 molécules chimiques utilisées couramment. Nous nous sommes opposés à tout usage de l’animal pour ce projet, lui-même en contradiction avec la directive européenne 86-609 CE.
À titre d’exemple, dans le cadre des Méthodes Substitutives, les laboratoires « In vitro international » aux U.S.A ont mis au point une batterie de tests : Eyetex, Skintex, Solatex.
Le système Eyetex (Ocular Safety Evaluation System) est fondé sur l’observation que la majorité des substances irritantes pour l’œil produisent une opacification de la cornée. Le système est fondé sur l’agrégation in vitro d’une matrice synthétique de protéines simulant le processus d’opacification de la cornée tel qu’il a été observé in vivo.
Le système Skintex fonctionne de même (c’est à dire une matrice macromoléculaire protéinique mise au contact de la substance à analyser) en permettant d’évaluer l’irritation cutanée.
Il en va de même pour le système Solatex qui permet d’apprécier la photo-irritation et la protection solaire offerte par un produit.